Quelques moments de la soirée me revenait. J'étais assez déboussolée et tout ce que je voulais c'était de voir quelqu'un qui me comprenne réellement. Je n'est rien contre mes parents, c'est seulement que mon père ne dit jamais rien lorsqu'il est là et qu'il préfère passer son temps à la cafétéria de l'hôpital. Quant à ma mère elle ne cesse pas de dénigrer mon meilleur ami et ça me mets en rogne. De plus, même si je voudrais placer un mot, ce que je ne veux pas spécialement faire, j'en serais incapable. Ma mère est incroyable, un vrai moulin à parole. Elle ne fait que parler et ce que je déteste le plus c'est quand elle parle pour dénigrer toutes personnes ou choses que j'aime ! J'étais vraiment tannée et sincèrement, j'aurais préfèrer qu'elle reste chez moi ou à la cafétéria ou j'aurais aimer pouvoir lui balancer un coussin à la figure. Surtout quand elle à engeuler Tyler qui était venu pour moi. Heureusement, il était toujours là quand j'ai ordonné à ma mère d'aller le chercher avant qu'il ne s'en n'aille. Il à beau m'avoir fait pleurer plus d'une soixantaine de fois, il reste mon meilleur ami et il à toujours été là pour moi dans mes bons ou mauvais moments. Bien évidemment, lorsque mes parents, idiots comme ils sont m'ont envoyée dans le centre pour jeunes délinquantes, j'ai perdu beaucoup de beau moments avec Tyler mais je n'ai jamais cessé de l'aimer en cachette. Dorénavant, ce secret n'en ai plus un puisque je lui ai tout avouer hier soir. J'espèrais qu'il oublie tout cela et que l'on reste de simples meilleurs amis mais ce genre de chose ne s'oublie pas si facilement. Hier, ça devait faire au moins quatre-vingt douze fois que je pleurais pour lui mais cette fois-ci, c'était tellement différent. Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer et d'ailleurs, ma mère ne savait même pas pourquoi ses larmes coulaient de mon corps. Je n'avais pas envie de lui expliquer que j'aimais le garçon qui avait sois-disant provoquer mon accident ! Elle m'aurait fait un long serment et je n'avais pas trop la tête à cela hier, d'ailleurs je n'ai jamais la tête à écouter l'un des stupides serments de ma mère sur la manière convenable de vivre en tant que bonne citoyenne ou de comment faire les bons choix dans la vie. Tout me déprimait aujourd'hui. Ma mère, la bouffe, les murs de cette hôpital et surtout les vêtements qu'il me font porter. Mais bon, aujourd'hui j'avais demandé à mon infirmière bête comme ses pieds si en plus de cette robe affreuse d'hôpital si je pouvais porter une veste ou un chandail par dessus. Elle m'a répondue " Ouin de toute façon qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Par contre gardes ta robe affreuse ok ! " Je l'avais bien évidemment regarder vraiment d'un mauvais oeil et elle étais partie fâchée.

Bref, je voulais en venir sur le fait qu'aujourd'hui je porte son chandail, celui qu'il m'a passé lorsque j'avais froid un soir d'octobre il y'a pas mal d'années et depuis, je n'ai pas cessé de la porter. Il me portait chance et je le sentais en moi à chaque fois que je portait ce morceau de tissu qui lui appartenait. À chaque fois que je portais ce chandail, j'étais ailleurs et je le pensais avec moi. Son odeur était subtil mais je l'a sentais jusqu'au jour ou je me rende finalement compte que mon odeur avait cacher la sienne. C'est ce jour que j'ai cessé de porter son chandail en me demandant pourquoi mon seul espoir de sentir sa présence était sur un fichu boût de tissu ? J'ai réaliser hier qu'il faisait terriblement froid dans l'hôpital, comme si il n'y avais pas assez de défauts il fallait en plus qu'il fasse froid ... Bref, j'ai donc fouiller dans les choses que ma mère m'avait apporter et il y'avait sa veste. Je l'enfila même si je savais qu'il n'y avait plus son odeur puis je me mis dans les couvertures. Lorsque ma mère fit entrer Tyler, mon coeur commença à battre encore plus fort que lorsque j'avais simplement entendue sa voix dans le corridor tout à l'heure. Puis, il commença à parler voyant que ce n'était pas moi qui allait lui dire quelque chose. Il s'excusa disant qu'il se sentait entièremment coupable. Je le trouvais tellement beau. Lorsque j'alla finalement glisser un mot, ma mère entra et mon meilleur ami partit à l'extérieur de ma chambre. J'inventa alors une ruse qui marcherais à coup sûre.

Alexie - Maman, j'ai besoin de me reposer. Tu veux bien me laisser dormir tranquillement et ... seule ?
Ma mère - Bien évidemment ma chérie. Je vais rejoindre ton père en bas.

Je ferma les yeux espèrant que Tyler reviendrait.

Tyler et moi avons passer tellement de moments ensembles que ce serait beaucoup trop long les compter un à un. Nous avons toujours été très proches et je connaissais vraiment tout de lui ... Du moins à l'époque, je le connaissais réellement par coeur ce qui était plutôt normal puisqu'on se connaissait depuis qu'on est gamins. J'étais tellement heureuse de le revoir hier soir que je ne tenais plus en place et lorsque je l'ai revue, j'ai tout de suite su que je l'aimais encore. Je n'ai jamais eu vraiment de doutes, c'est seulement qu'en le revoyant j'ai su que c'était vraiment lui. Il avait changer physiquement mais je ne savais pas si il avait changé niveau caractère. Je m'étais tellement ennuyé de lui et j'avoue qu'à un moment, ou j'étais dans le centre pour jeunes délinquantes je ne lui envoyais plus de lettres ou de mails et il ne m'en à pas envoyer non plus. J'ai cru qu'il m'avait oublié puis je me suis dit ensuite qu'il avait sûrement autre chose à faire ou il ne m'en à pas envoyer car il à vu que je ne lui en envoyait pas. Bref, je savais qu'il avait une excellente raison et je ne lui en ai jamais voulu de toute façon. Après avoir dit à ma mère que je voulais "dormir" elle est partie et j'ai fermer les yeux pour lui prouver que je voulais vraiment me reposer. Elle à quitter la chambre puis j'ai ouvert un oeil puis l'a tout de suite refermer. J'ai attendue patiemment le retour de Tyler puis comme j'ai vu qu'il n'arrivait pas j'ai décidée de réellement me reposer sans m'endormir pour pouvoir entendre tout ce que les gens qui entrait dans ma chambre dise. Puis j'entendit après au moins une vingtaine de minutes des pas arriver. Les paroles de Tyler me faisait plaisir et j'avais réellement envie de le serrer dans mes bras, de sourire ou de l'embrasser mais comme j'étais censée dormir et ne rien entendre, mes yeux restèrent fermer.

J'écouta ensuite les paroles de sa magnifique chanson. C'était comme un rêve qui se réalisait. Je me laissa berçer par la jolie mélodie et les paroles tellement belles que Tyler avait écrite. Cela faisait depuis le secondaire 3 que je n'avait pas entendue l'une des compositions de mon meilleur ami et à vrai dire, celle-ci, je l'adorais. Je ne savais pas si je devais ouvrir mes yeux ou rester endormie. Si j'ouvrais mes yeux, je ne voulais pas qu'il y ait de malaise même si j'étais certaine qu'il y en aurait un. Si je les laissaient fermer, je gâcherais une chance incroyable de ... j'avoue que de parler avec lui n'était pas l'idée du siècle car je ne savais absolument pas quoi lui dire. Je finis par ouvrir les yeux et vis Tyler qui était en train de ranger sa guitare. Je ne voulais pas qu'il s'en aille avant qu'il voit que j'étais éveillée. Puis je poussa un faible :

Alexie - Hey Salut ...

Je n'avais pas parler très fort car après avoir fermer les yeux pendant un moment, j'étais beaucoup plus faible. J'espèrait qu'il avait tout de même entendue puisque je ne voulais pas qu'il partes maintenant.